Bogart Foodies Corner

Je dois vous le confesser, mais le nom m’a fait un peu peur. Pas tellement Bogart, humphrey bien un restaurant tant qu’à faire, donc c’était dans le mood. Par contre Foodies Corner, ça , ça fout la trouille tellement cela ne veut rien dire. Sachez-le ; je suis allergique au franglais qui pollue notre vie en permanence et encore plus à tous les mots valises vides de sens dont on tartine la gastronomie actuellement.

Ne vous fiez pas au nom d’un restau

Bistronomie me donne de l’urticaire, alors, foodies vous pensez que j’y suis allé avec un collier de gousses d’ail et un crucifix en buis gavé d’eau bénite histoire de conjurer le mauvais sort qui ne pouvait que m’attendre au coin de la rue.

Et j’ai bien fait d’y aller, parce que ce mini lieu vaut largement son pesant de guanciale. En fait c’est un bistrot italien, une « cantine » telle que l’on pourrait en trouver à l’ombre de tilleuls centenaires sur place n’importe où dans la péninsule.

A l’origine l’endroit devait être un club de jazz, ce qui justifie la déco aux murs noirs entre autres. Et puis, les vicissitudes de la vie ont fait que ce sont deux copains, voisins, qui ont repris le projet à leur compte et qui l’ont transformé en restaurant tout simple, pour des amoureux de la cuisine transalpine. Mais pourquoi Bogart alors ? Le jazz, Casablanca pour les acculturés, et puis parce que dans la rue Keyenveld est née Audrey Hepburn qui a donné la réplique au sombre héro. Et hop.

Une carte courte mais bien ficelé

La carte est minuscule, à l’échelle du lieu, mais les saveurs sont majuscules. 6 entrées, 3 plats. Mais il y a deux formules de menus : 1 à 38, entrée au choix et en plat des ravioles au ragù de sanglier et un dessert. Une autre formule est à 48€ avec quatre plats suivant l’humeur du chef. J’étais en mode léger, j’ai donc opté pour le menu à 38. J’ai mangé du poulpe en entrée, parfaitement cuit, pas caoutchouteux, savoureux et bien assaisonné. Les ravioles au ragù étaient parfaites, tant au point de vue de la cuisson que de la saveur. Je n’ai pas pris de dessert, j’ai mes limites. En boisson personne n’échappe au Prosecco, moi non plus, à 6€ la coupe et un très bon verre de rouge pour suivre.

En conclusion, posez-vous dans un cet endroit pas encore à la mode, qui a le bon goût de ne pas se foutre des clients en pratiquant des prix indécents comme tant d’autres restaurants du même type dans la commune et laissez-vous aller le temps d’un film.

Bogart (foodies corner)

Rue Keyenveld 20 – 1050 Bruxelles

Tél. 0494 677 546

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