Au Rallye des Autos
Un renouveau pour une adresse mythique
Pour un renouveau, c’est carrément une remise au meilleur niveau. Le cadre resplendit, disparues les odeurs disgracieuses de friteuse, la lumière entre à flots, la terrasse est toujours là à côté des interminables files aux feux rouges. Si vous y allez, regardez le sol, un travail minutieux d’artisans s’y trouve afin de revenir aux origines de la maison.
Une salle de brasserie animée
Beaucoup de choses se passent en salle, c’est un peu la tendance actuelle dans la restauration d’un niveau certain, même dans les brasseries en l’occurrence. Ainsi, le chariot à gigot qui présente ce classique accompagné de ses garnitures pour une découpe devant le client. Ou alors le grill, en salle, où le grillardin œuvre en direct devant les clients.
Il n’y a pas que de la côte à l’os : vous pouvez vous ruer sur un demi-homard, une côte de porc Noir de Bigorre si le cœur vous en dit. Vous êtes dans une représentation typique de ce que l’on nomme à Bruxelles une brasserie parisienne. D’ailleurs, les nombreux exilés fiscaux qui peuplent la zone ne s’y trompent pas et viennent déjà s’y attabler massivement.
Une cuisine savoureuse, entre tradition et terroir
Lors de mon passage, nous avons picoré allègrement une friture d’éperlans accompagnée d’une sauce tartare maison (15€). J’adore ces petits poissons que l’on grignote sans y penser. Ma convive a jeté son dévolu sur une grosse sole meunière, d’une taille fort respectable, comme on en voit plus des masses de nos jours (prix du jour).
De mon côté de la table, c’était plutôt la première choucroute de l’année (33€). En cuisine, le chef vient d’Alsace, donc je vous laisse deviner le niveau de bonheur de mon petit palais. Afin de bien préparer mon Winter Body, j’ai même craqué pour une mousse au chocolat maison en dessert (11€).
Un retour est inévitable
Je n’ai pas testé l’écailler et ne me suis pas attardé sur la carte des vins cette fois, il me faudra y retourner c’est certain !