Anima Italiana

Parlant l’italien comme un gay quand il sait qu’il y aura de l’amour et du vin, béatement je pensais qu’anima se référait à l’animation ou, à la rigueur, à l’animalité. Ben oui, je connais des Italiens parfois bestiaux, comme tout le monde. Que nenni mes amis, il s’agit d’âme.

La riante commune de Waterloo est dotée de 24 restaurant Italiens. Un peu moins que Marcinelle, mais ça fait quand même du monde. Malheureusement, en cuisine italienne comme dans tant de choses, il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. C’est toudis l’même.

Un restaurant italien à milles lieues des clichés du genre.

Celui dont il est question aujourd’hui a eu la brillante idée de s’ouvrir entre deux confinements, ce qui, certes permet de réfléchir correctement aux problèmes de départ, mais n’est pas évident pour se développer tranquillement. Et pourtant, ses patrons, enfin le couple qui est à la barre, à pris les choses avec une certaine philosophie, de la réflexion, un côté zen. Oui, je sais, cela fait un peu bizarre, surtout sachant que ces deux-là sont d’ascendance sicilienne. Dans leur projet, il y a toute leurs vies. Des idées à foison, des envies, des rêves, mais canalisés. Tout doit être possible, mais pas n’importe quoi. Ainsi en va-t-il de la déco. Une grande salle à côté du four à pizza à bois, lumineuse, ouverte par une grande baie vers la ville et une décoration très contemporaine faite de photos noir et blanc. J’adore ces trois femmes dans l’eau qui prennent l’apéro. Et puis une seconde salle en enfilade, toute petite, qui se la joue ruelle sicilienne. Avec une fenêtre ouverte vers le bar.

Une carte inventive et des produits de qualité.

Trêve de paysages, mangeons ! Un jeune chef plein de talent et de la fougue de sa jeunesse officie et, franchement, c’est du haut vol. Les paccheri fraîches aux moules et à la réglisse sont tout simplement géniales. L’osso bucco, risotto au safran, est de toute beauté, fondant à souhait. Ce serait bien bête d’oublier les pizzas, parce que bon, le seul four à bois de la commune donne des croûtes croquantes à souhait autour d’une pâte moelleuse. La « Zuca » une blanche au Colonnata, cacahuètes, crème de potiron, provola di Agerola ; comment vous dire ? C’est monstrueux. Et ce n’est rien de le dire.

La carte des vins est petite, bien tarifée, ce qui est d’ailleurs le cas de l’ensemble: un excellent rapport prix plaisir. En résumé, ce petit morceau d’âme italienne vaut largement que l’on se l’approprie.

Forza !!!

Anima Italiana: Chaussée de Bruxelles 382 1410 Waterloo. Tel : 02/7706817

www.animaitaliana.be

info@animaitaliana.be

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