Accords vins et mets estivaux : découvrez les combinaisons parfaites pour sublimer vos repas en terrasse

Démystifiez les accords vins et mets : des conseils simples et accessibles pour savourer de délicieuses associations, sans se ruiner ni se prendre la tête !

Les bibliothèques et internet regorgent de chefs d’œuvres à propos des accords vins et mets. En général des plats compliqués ou des mets de choix combinés avec des vins relativement chers. Sinon à quoi bon se fendre et écrire un truc qui se vendra moyennement, autant se faire plaisir. En plus pour que les photos claquent, il faut des « marques » et le tout fera un chouette cadeaux pour notre beau-frère préféré qui s’est lancé dans les cours d’œnologie depuis septembre dernier.

Savourez le plaisir des accords vins et mets : libérez vos papilles et découvrez pourquoi il n’y a pas de règles strictes

Ben, en général, l’idée c’est de magnifier le plaisir. Un truc d’hédoniste. Bonne nouvelle, ce n’est pas encore taxé, profitons-en. Est-ce que les plats sont moins bons avec des boissons au hasard ? Bien sûr que non, c’est votre plaisir qui compte avant tout ; si aimez les Spare-Ribs avec un Fristi, grand bien vous fasse. Il n’est même pas question de vous juger, même si la tentation est grande.

Découvrez l’évolution des pratiques sociales et des codes culinaires qui ont façonné notre manière de déguster et d’apprécier les boissons depuis des millénaires

Même si l’on mange depuis que n’étions que deux cellules et que l’on produit du vin depuis au moins 8000 ans, l’humain ne s’est pas vraiment posé de question durant la majorité du temps passé. Le vin ou la bière sont surtout des boissons plus pures que l’eau pendant quelques millénaires. Ce n’est qu’à partir du XVIIIème et encore plus à la révolution industrielle au XIXème, que l’on va mettre en place une grille de fonctionnement. IL faut tenir compte de l’époque et de sa sociologie. Les classes riches, dirigeantes donc, sont nées de l’industrie lourde. Les aristocrates préfèrent l’eau en général. Les nouveaux riches veulent se distinguer des autres strates sociales et pour cela adoptent une série de comportements « différents » de la vêture à l’alimentation. On commence à émettre des codes, une étiquette comportementale à table. Cette époque voit naître des couverts dont nous avons perdus l’usage et la signification, il en va de même pour les verres. Heureusement nous n’avons pas perdu les boissons qui n’ont fait que s’améliorer au fil du temps, c’est déjà ça de gagné.

Découvrez les nouvelles tendances des accords vins et mets : l’évolution de la cuisine et des boissons ouvre un monde de possibilités gustatives, des associations inédites aux saveurs surprenantes, pour éveiller vos papilles et explorer de nouvelles expériences culinaires

On sait que les grands classiques sont has been dans leur immense majorité. Même Nènenne hésite à proposer du Sauternes avec son foie-gras à Noël, c’est dire. Le gibier n’appelle plus le Bourgogne, le fromage n’aime plus le rouge qui cogne et l’agneau vit très heureux sans forcément être arrosé de Pauillac. Pourtant, il existe des combinaisons qui résistent sans prendre une ride : huitres/Champagne, fromage bleu/Porto, champignons des bois/Sherry etc…

La cuisine évolue, les boissons aussi. La lacto-fermentation change considérablement les acidités des mets, les vins nature.l.s ont des structures gustatives et visuelles fort…différentes. Ajoutez par-dessus tout cela des produits qui arrivent dans la lumière, les bières artisanales, les Sakés, les Kombucha et autres. Bref les palettes s’élargissent, c’est le bonheur pour les cerveaux qui cherchent, cela fait un tas de manière de s’enjailler supplémentaires.

Repas estivaux en terrasse : découvrez comment sublimer vos boissons et mets parfumés

La chaleur, les repas entre amis ou en famille en terrasse sont à peu de choses près le degré zéro de la recherche boissons/mets. Le principe de base est simple : du froid, du frais, quelques soit les boissons et des mets parfumés style « méditerranéen »

Oui, mais non. Trop froid plus rien n’a de goût. Les amateurs de rosé Piscine (une demie tonne de glaçon, une feuille de menthe et un demi litre de rosé médiocre dans un aquarium) ou de GinTo, sans oublier les fervents du Spritz le savent très bien. Les glaçons fondent et diluent fortement les boissons. Tout ça ressemble vite à la Grand Place de Bruxelles un soir de drache nationale. C’est brillant mais rien de plus.

Trouvez votre boisson parfaite pour l’été et éveillez vos papilles avec des vins pleins de saveurs

Vous aimez les rouges frais ? Pas la peine de massacrer l’éternel Saint Nicolas de Bourgeuil, Chinon, Bourgeuil (Biffez la mention inutile) dans un seau avec vingt centimètres de glaçons. Dirigez-vous plutôt vers un Clairet de Bordeaux. C’est le combo parfait. Du fruit, une structure souple et ça va presque sur toutes les terrasses.

Vous aimez le blanc vif, nerveux ? Redécouvrez le pays Nantais, le Muscadet à fait peau neuve et c’est un bonheur constant. Baladez-vous dans les vignobles de Wallonie, malgré le réchauffement climatique nous restons en climat septentrional, ce qui donne des vins légers, vifs, avec ce qu’il faut de dash pour faire plaisir à tout le monde. O de Craie du Vin de Liège est une réussite absolue, mais est loin d’être seule.

Vous, l’été, c’est forcément du rosé. Let’s go, sortons des rosés palots, ce n’est jamais la couleur qui fait la qualité. Les plus pâles ont juste moins de saveurs que les autres, ne vous laissez pas guider seulement par l’esthétique. On trouve d’excellents rosé au Portugal, dans les côtes du Rhône, et en Wallonie. Au domaine du Chapitre à Baulers, on fait un rosé qui rend amoureux de la belle saison.

Des alternatives légères pour garder votre Summer Body : les cidres bruts, les blondes artisanales et la puissance de la Shiraz australienne

Oui mais vous voulez moins d’alcool pour tenter de sauver votre Summer Body. Alors dirigez-vous vers les cidres, bruts surtout. Qu’ils soient bretons, normands, basques ou wallons c’est le truc qui monte irrésistiblement. Je les aime sans sucres résiduels, un peu rèches en bouche avec une petite pointe d’amertume en fin. Ça désoiffe à fond les manettes. Et pour accompagner un camembert bien fait, allez, même au BBQ, personne n’a encore trouvé mieux.

Et pour les merguez brulées et le taboulé trop cuit ? Heu…là, on touche aux confins de mes possibilités. Je dirais : commençons par des cours de cuisine. Mais cela risquerait de prendre trop de temps, alors arrosez moi ça avec de la bière. C’est le grand retour des blondes artisanales depuis quelques temps. La bonne vieille pils de papa, mais en version bonne, parce que maintenant les hommes savent comment ; le pourquoi ils s’en foutent allègrement. Ce qui compte vraiment c’est que la fête soit. Si vous voulez vraiment du vin, partez sur du puissant, du qui couvre tout. Avec un poil de surmaturité parce que vous allez le servir trop frais, je vous vois d’ici. Alors, rien de tel qu’une bonne vieille Shiraz australienne. Tout le monde dort au troisième verre, mais c’est le plaisir qui compte. C’est ça aussi le bonheur.

En conclusion : si vous avez des questions n’hésitez pas à envoyer vos requêtes au journal, promis je répondrai avant la rentrée prochaine. Par contre, si vous buvez, dormez sur place ; c’est bien plus intelligent et cela ne gâchera la fête de personne.

Vous avez aimez cet article? Partagez-le:

Brioche perdue

Brioche perdue pour 4 personnes préparation : 10 minutes cuisson

Umamido

  Umamido La tendance culinaire nippone n’est pas vraiment un

Aller en haut