Les Frères Romano

 

Un restaurant bruxellois qui existe depuis au moins la nuit des temps ou pas loin. D’ailleurs, les vicissitudes de la vie ont fait qu’aujourd’hui les frères Romano ne sont plus qu’un. Et son épouse. En voiture Sigmund…

C’est une maisonnette accrochée à colline, on peut y venir à pieds, mais ceux qui vivent là font les voituriers. L’air de rien, cette maison bourgeoise est accrochée aussi dans le cœur et la tête de pas mal de gens, et, comme toujours avec les maisons classiques, on oublie d’en parler et de se refiler l’adresse sous le manteau. Et pourtant, franchement, il y a tant de choses positives à raconter que ce serait bien con de l’oublier.

Au commencement il faut évoquer le décor et la passion du boss pour certaines peintures, prenez le temps de perdre un peu votre regard dans le jardin, à cette saison, et un demi rayon de soleil, c’est juste du bonheur à l’état pur. On se croirait loin en Wallonie, tant la végétation fait écran au voisinage. C’est foisonnant, presque luxuriant, et en plus cela détend.

Le Chef et son épouse

À l’accueil, l’épouse du chef déploie des trésors de sourire et, accompagnée d’une autre dame, elles règlent un service au millimètre. La carte de vin mérite d’écouter les suggestions et conseils de la dame, en route pour le voyage.

Pascal Romano est aux fourneaux et, franchement cela se sent, il se fait plaisir. L’homme aimé l’épure d’une cuisine classique sans fleurs et autres brols ajoutés à la pince à épiler par une nuée de jeunes gars talentueux, tatoués, barbus et coiffés comme des joueurs de foot (à moins que ce ne soit l’inverse, allez savoir).

Simple et juste

Le chef aime le vrai pour le vrai, des saveurs simples, des cuissons justes. Seule concession à sa vie amoureuse, il joue, dans les zakouski, avec les saveurs orientales.  Lors de votre passage sur place vous comprendrez pourquoi.

En plat, mon ris de veau grillé était fondant. En entrée, je me suis laissé aller vers un potage du jour, oui, je sais, mais à la maison je ne m’en prépare pas souvent et mon foie a tendance de demander un peu pitié de temps à autres. Et c’était juste parfait aussi, frais, savoureux, assaisonné au cordeau.

Pour faire simple, foncez, c’est une cuisine devenue trop rare qui repose les neurones et ravit les papilles. Un truc compréhensible, même pour les d’jeuns qui auraient oublié leurs smartphones à la maison, c’est dire.

Les Frères Romano

Avenue de Fré 182

1180 Bruxelles

02/374.70.98

pascalromano57@hotmail.com

http://www.lesfreresromano.com

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