Au Rallye des Autos

Bruxelles bruisse au rythme des fermetures et d’autant, si ce n’est plus, des ouvertures de restaurants et autres points de restauration en tous genres. La créativité et l’audace trouvent, même dans cette période de morosité économique, les moyens de leurs envies.C’est le cas de Matthias Van Eenoo, le chef à la tête du Brugmann depuis plus d’une décennie. Ce diable d’homme à plus d’une idée par jour aux dires de son équipe. Alors quand il est tombé en amour de cette enseigne bien connue du Sud de Bruxelles, il a vu l’opportunité de lui rendre un nouveau souffle.

Un renouveau pour une adresse mythique

Pour un renouveau, c’est carrément une remise au meilleur niveau. Le cadre resplendit, disparues les odeurs disgracieuses de friteuse, la lumière entre à flots, la terrasse est toujours là à côté des interminables files aux feux rouges. Si vous y allez, regardez le sol, un travail minutieux d’artisans s’y trouve afin de revenir aux origines de la maison.

Une salle de brasserie animée

Beaucoup de choses se passent en salle, c’est un peu la tendance actuelle dans la restauration d’un niveau certain, même dans les brasseries en l’occurrence. Ainsi, le chariot à gigot qui présente ce classique accompagné de ses garnitures pour une découpe devant le client. Ou alors le grill, en salle, où le grillardin œuvre en direct devant les clients.

Il n’y a pas que de la côte à l’os : vous pouvez vous ruer sur un demi-homard, une côte de porc Noir de Bigorre si le cœur vous en dit. Vous êtes dans une représentation typique de ce que l’on nomme à Bruxelles une brasserie parisienne. D’ailleurs, les nombreux exilés fiscaux qui peuplent la zone ne s’y trompent pas et viennent déjà s’y attabler massivement.

Une cuisine savoureuse, entre tradition et terroir

Lors de mon passage, nous avons picoré allègrement une friture d’éperlans accompagnée d’une sauce tartare maison (15€). J’adore ces petits poissons que l’on grignote sans y penser. Ma convive a jeté son dévolu sur une grosse sole meunière, d’une taille fort respectable, comme on en voit plus des masses de nos jours (prix du jour).

De mon côté de la table, c’était plutôt la première choucroute de l’année (33€). En cuisine, le chef vient d’Alsace, donc je vous laisse deviner le niveau de bonheur de mon petit palais. Afin de bien préparer mon Winter Body, j’ai même craqué pour une mousse au chocolat maison en dessert (11€).

Un retour est inévitable

Je n’ai pas testé l’écailler et ne me suis pas attardé sur la carte des vins cette fois, il me faudra y retourner c’est certain !

 

Vous avez aimez cet article? Partagez-le:

Le Brugmann

Le Brugmann Un nid discret, la plus belle terrasse de

Aller en haut