Découvrez la famille K avec leurs vins BIO dans la région des Pierres Dorées, en Beaujolais
La famille K, c’est l’histoire de Parisiens ou presque, qui ont décidé d’être heureux. Situé au beau milieu de la région des Pierres Dorées, en Beaujolais, Marianne, Benoît, Jeanne et Agathe font des vins certifiés BIO depuis 2022 pour notre plus grand plaisir.
Avec eux, le beaujolais a trouvé des ambassadeurs d’un style légèrement différent que celui qui fait florès actuellement dans la région.
La Mère 2021 un vin fruité et exotique à découvrir
Beaujolais-chardonnay de 30 ans
Si vous pensiez que le beaujolais est toujours rouge, vous avez déjà perdu. Voici une éclatante démonstration de ce qui se fait de très bien dans la région. C’est bien fruité au nez avec des notes presque exotiques contrebalancées par une jolie fraîcheur. En bouche, c’est rond, plein, gras mais jamais de lourdeur. En résumé, c’est vraiment bon. A boire avec un bon poulet rôti de rentrée.
L’Oncle 2020 un vin au poivre noir et fruits mûrs
Vin de France / Gamaret 20 ans
Créé au début des années ’70 en Suisse, le gamaret n’est pas un curé mais bien un croisement de gamay et reichensteiner. C’est un cépage partiellement résistant qui est une des pistes d’avenir pour le vignoble d’Europe occidental actuellement. Au départ, la robe est grenat foncé, très soutenu. Au nez c’est très marqué par le poivre noir, des touches de fruits bien mûrs derrière. En bouche c’est hyper soyeux, les tanins sont fins et ronds, c’est vraiment bien équilibré, moyennement long. Un vin joyeux à boire avec des potes sans se poser trop de questions. A déguster avec de la bonne charcuterie locale.
L’Héritière 2020 un vin envoûtant aux tanins fondus
Beaujolais / gamay de 50 ans
Mais qu’est-ce que je l’envie cette héritière que je ne connais pas. Avoir une si belle robe rubis intense avec des reflets grenats. Un nez de paille coupé de poivre et de toute une série d’épices, c’est envoûtant. Quant à la bouche, elle est profonde et souple. Les tanins sont bien fondus, c’est équilibré et ça donne envie de regoûter encore et encore. Évitons la dinde c’est trop sec, allons plutôt sur un filet de biche ou de chevrette au naturel.
La Mère 2020
Beaujolais / gamay de 90 ans
La mère pas du genre à danser le long des golfes clairs mais plutôt famille « tapedur ». Le genre de vin qui s’impose d’office. C’est énorme. Pour celles et ceux qui prétendent que le beaujolais est un petit rouge léger à boire frais, voilà une bonne leçon de choses qui calmera rapidement toute leur velléité de dire des bêtises. Ce qui m’impressionne le plus au nez, c’est le côté iodé au nez, c’est vraiment un truc qui me laisse sans voix. Je suis définitivement conquis. La bouche a encore de belles heures à vivre. Il s’ouvre à peine. Pour accompagner une belle côte à l’os de Salers de la boucherie Simons à Glabais, j’ai pas bu mieux.
La Mère 2021 un vin énorme et iodé pour étonner les connaisseurs
Beaujolais / gamay de 90 ans
D’un millésime à l’autre, les vins peuvent se montrer radicalement différents. Autant le 2020 était concentré et dense, autant 2021 est dans la dentelle et la légèreté. On ne le dira jamais assez, le vigneron fait avec ce qu’il a au mieux de ses possibilités. Et ce n’est pas parce que c’est plus léger que c’est maigre. C’est simplement différent. La robe est rubis léger au premier coup d’œil, elle pinote à l’alsacienne. Au nez, on retrouve la touche saline avec un côté caoutchouc volcanisé et bien entendu le poivre si caractéristique du gamay. En bouche, c’est très fluide, un peu court mais ça reste équilibré. J’accompagnerai une darne de saumon grillé toute simple avec ce vin.