Le Sommelier le plus bruyant du Royaume.

Il ne faut pas toujours s’accrocher au titre, c’est juste une invitation rien de plus. Non, je ne crois pas être le sommelier le plus bruyant du pays. Même si je suis très visible, très audible et plutôt lisible. J’ai signé une bonne quinzaine d’ouvrages, concernant plutôt la gastronomie que le vin en particulier. Je collabore à différents titres en presse. Il est de coutume d’ajouter écrite après presse, mais par définition l’écriture est toujours pressée. J’aime les mots précis, un peu surannés parfois. Je travaille en radio, depuis 1990. J’ai chroniqué sur Bruxelles Capitale, la Première et depuis une décennie sur les ondes de BelRtl. C’est vrai, je peux être un peu agaçant, mais je n’empêche personne de zapper, c’est juré. Je suis en plus sur les petits écrans, de RtlTvi à la RTBF en passant par les télés régionales, je partage mes plaisirs avec qui veut me voir. Pour finir, si vous voulez vraiment me retrouver, vous pouvez me suivre sur les réseaux sociaux ; mais ce n’est pas obligatoire parce que tout ou presque se trouve ici.

L’Humoriste le plus sobre du Royaume.

Je ne me crois pas forcément drôle, mais j’offre l’incommensurable avantage de proposer de déguster pendant mes spectacles ce qui permet de tenter d’adhérer à mon humour parfois un peu raide. J’ai toujours pratiqué le décalage, ce qui n’est pas la meilleure manière d’être pris au sérieux, je dois bien le confesser. Mais je suis comme ça, on aime ou pas. Il y a longtemps que j’ai cessé de vouloir plaire à tout le monde ; enfin, c’est arrivé quand j’ai appris cette maxime « plaire à tout le monde c’est plaire à personne ».

Je préfère être clivant que lisse, être en accord avec moi que vouloir pratiquer un humour qui n’est pas le mien. Je crois, à l’instar de Laurent Sourisseau dit Riss, que l’humour n’est pas destiné à faire rire mais bien à gratter, chatouiller, réfléchir, bouger les lignes, enfoncer les préjugés, provoquer. Je n’ai pas de mission, pas de but sociétal ni de croisade à mener, loin s’en faut. Je propose, le public dispose. Tant que je m’amuserai, je jouerai. Enfin, tant qu’il y aura un public, j’ai mes limites quand même…

En parlant de sobriété, contrairement à ce que pourraient affirmer quelques personnes ne me connaissant pas, j’évite de m’enivrer. Cela m’est arrivé une fois, il y a très longtemps, et j’ai été tellement malade que je n’ai jamais eu le courage de recommencer, et je n’ai jamais eu envie de nettoyer encore une fois une couette détruite par mes œuvres. En fait j’en suis réellement incapable. Je sais d’où cela me vient, mais ça vous ne le saurez pas à moins que d’être la femme de ma vie mais la place est déjà prise, prenez un ticket.

Hédoniste, Chroniqueur

D’après Wikipédia, il est dit que :
« Il n’y a pas d’hédonisme sans discipline personnelle, sans connaissance de soi, du monde et des autres. Les fondations directes d’une philosophie hédoniste sont la curiosité et le goût pour l’existence d’une part, et d’autre part l’autonomie de pensée ( et non la croyance), le savoir et l’expérience du réel (au lieu de la foi). La pensée hédoniste est fermement combattue par les principales religions monothéistes. Les penseurs hédonistes ont orienté leur vie en fonction de leurs dispositions propres, mais on retrouve des thèmes communs : l’amitié, la tendresse, la sexualité, les plaisirs de la table, la conversation, une vie constituée dans la recherche des plaisirs, un corps en bonne santé. On peut aussi trouver le savoir et les sciences en général, la lecture, la pratique des arts et des exercices physiques (bon là, ça déconne un peu quand même) et le bien social… »

Et j’avoue que bien que cela soit un peu pompeux, j’y reconnais une bonne partie de ma vie.

Voilà, maintenant vous savez tout ou presque de moi, en route pour de nouvelles aventures…