Découvrez l’authenticité belge à The Brasserie : cuisine locale, bières artisanales et ambiance chaleureuse à Bruxelles
Compliqué dans notre beau pays où rien n’est jamais vraiment simple de nommer un lieu qui doit refléter la belgitude tout en respectant les hyper sensibilités linguistiques des fous furieux de tous bords. Alors passons à l’anglais, c’est plus simple. Et ça évite les polémiques à l’infini.
L’accueil est sympathique et le service efficace
Trêves de blabla, cette brasserie est sise au rez-de-chaussée du magnifique musée de la bière à Bruxelles, dans l’ancienne Bourse de commerce de la capitale pour celles et ceux qui reviendraient d’une île déserte non desservie par bpost ces dernières années. Franchement ; pour un lieu destinés aux touristes, elle parvient à être chaleureuse, accueillante et même souriante. Qui plus est, petit à petit l’oiseau fait un nid qui accueille autant les locaux que les visiteurs lointains. C’est un signe qui ne trompe pas à mes yeux. Si les locaux y sont, c’est que c’est bon ! Pourquoi ce symptôme que nous utilisons ailleurs ne serait-il pas bon ici ? L’accueil est plutôt sympathique, souriant comme ne l’est pas assez souvent un lieu de fort passage. Le service est efficace, rapide.
Des plats de chez nous avec des bières qui matchent fort bien
La carte n’est pas en reste. Courte mais elle réalise le sans-fautes. Les désormais célèbres croquettes de Fernand Obb (20€) ouvrent les festivités. J’ai pris la terrine de porc et piccalilli (15€), un peu trop maigre à mon goût, mais très bien exécutée. En plat, ma convive a pris le vol-au-vent aux champignons des bois et frites (25€). La portion est pantagruélique mais le plat souffre d’un peu trop de sucrosité pour un adulte bruxellois. Mais je suis persuadé que cela plaît tel quel, et il faut reconnaître que c’est vraiment bien fichu hormis ce détail final. De mon côté, j’ai pris le filet américain (25€) bien assaisonné, à la bonne texture, et des frites qui semblent fraîches et maison, le sans faute total ! J’ai quand même un truc qui me chipote, pourquoi nommer ce plat « Steak tartare au couteau façon « américain préparé » ? Un tartare c’est TOUJOURS au couteau et ce n’est pas un américain qui lui est moulu. N’est-ce pas un peu se chatouiller pour se faire rire ? Point positif à remarquer et à utiliser : pour chaque plat, il y a une suggestion de bière qui marche vraiment bien. Bravo pour les choix parfois audacieux ! En dessert la dame blanche au spéculoos de Dandoy est tout aussi parfaite que le reste du repas.
En conclusion : Y retournerai-je ? Certainement et bien vite. J’y ai passé un bon moment et j’en redemande !
The Brasserie
Bourse de Bruxelles
Boulevard Anspach 80, 1000 Bruxelles